En  De  Fr  

Génial! Je n’oublierais pas cette histoire…

… car cela m’est arrivé à moi aussi!»

Entendre ce genre de commentaires à l’issue d’un culte est toujours encourageant. Pourtant, au départ, rien n’était acquis, loin de là. Raconter la parabole ultra-connue du bon berger à des chrétiens de longue date, voilà un sacré défi que j’ai su relever grâce à la méthode de la narration biblique (« Bible storying »).

La narration biblique consiste à:

  • raconter une histoire de la Bible de manière à ce qu’elle nous parle aujourd’hui,
  • aider le groupe à se mémoriser le récit,
  • offrir un espace de partage et d’échange.

Durant ce culte, j’ai témoigné de ce qui m’est arrivé l’année dernière alors que nous étions au bord de l’océan en famille. Il a été question de baigneurs, de sauveteurs, de drapeaux repères, d’une tour de guet, de coup de sifflets pour rappeler ceux qui s’éloignent et surtout de sauveteurs qui interviennent rapidement auprès de ceux qui sont en détresse. J’ai terminé mon récit en mentionnant le soulagement de la personne sauvée et les critiques des baigneurs qui auraient préféré que les sauveteurs restent avec eux… mais comme il le rappelle dans la parabole de la brebis perdue, Jésus est venu pour sauver ceux qui se noient (se perdent) et non pour patauger avec les baigneurs…

Pas de prédication, ni d’étude de la Bible, juste une histoire, des partages, laisser le tout faire écho et apprendre les uns des autres.

Raconter des histoires de la Bible n’est pas réservé aux enfants. Une histoire parle plus que de grandes théories. Les histoires de la Bible sont ce qui nous reste lorsque nous ne possédons pas de Bible dans notre langue ou lorsque nous nous adressons à des personnes qui n’ont jamais lu ou eu accès aux évangiles.

C’est à travers elles que l’on peut présenter un Dieu vivant, proche et pertinent pour notre société occidentale.

Philippe