En  De  Fr  

Maintenant je sais lire!

Aujourd’hui c’est la rentrée scolaire! Kipkemboi se réjouit de commencer l’école: il est grand maintenant, et il a hâte d’apprendre plein de nouvelles choses. Et tous ses amis sont là aussi. C’est sûr, ils vont bien rigoler!

Une fois que tous les nouveaux élèves ont pris place, l’enseignante commence le cours. Aujourd’hui, première leçon de lecture au programme. Mais, Kipkemboi se sent un peu perdu, il ne comprend pas vraiment ce qui se passe… C’est vrai, la professeure parle en anglais, et Kipkemboi ne connaît pas cette langue. Dans son village natal, tout le monde parle le Pokot. Mais aujourd’hui, il faut suivre le livret de lecture en anglais pour réussir la leçon.

Alors que les premières semaines passent, Kipkemboi et ses amis rencontrent de plus en plus de difficultés à suivre les cours. Ils ont pris du retard par rapport aux enfants qui savent déjà lire dans leur propre langue. Découragé, Kipkemboi fréquente de moins en moins l’école.

Quelques années plus tard, la petite sœur de Kipkemboi, Chepkesio commence elle aussi l’école. Mais pour elle, la situation est différente. Assez rapidement, elle parvient à comprendre les cours de lecture en anglais et à suivre le programme. À la fin de l’année, ses bons résultats lui donnent bon espoir pour la suite de son parcours scolaire. Que s’est-il passé? Pourquoi Chepkesio parvient elle à s’intégrer à l’école alors que son grand frère n’y était pas parvenu, malgré tous ses efforts?

Apprendre à lire et à écrire dans sa langue

La réponse se trouve dans un petit mais significatif programme d’alphabétisation qui se déroule actuellement dans la communauté Pokot. En Uganda, le taux d’alphabétisation de la communauté Pokot est un des plus bas du pays. Ne comprenant pas l’anglais et ne connaissant rien à l’exercice de la lecture, les élèves Pokot ont beaucoup de difficulté à s’intégrer à l’école, renforçant ainsi l’isolement de la communauté toute entière. Grâce au lancement du programme d’alphabétisation, fruit d’une collaboration avec le ministère de l’éducation ougandais, les enfants peuvent apprendre à lire dans la langue Pokot durant les trois premières années d’école primaire. Ils disposent ainsi de bases plus solides pour apprendre l’anglais et la lecture. La communauté toute entière est fière de valoriser et d’utiliser sa propre langue. Le programme d’alphabétisation permet aussi d’encourager la lecture de la Bible, qui est disponible en langue Pokot depuis 2009. En effet, les chrétiens de la communauté ne l’utilisent pas beaucoup en raison de leur difficulté à en déchiffrer les textes.

La situation des enfants Pokot n’est pas un cas isolé sur le continent Africain. L’éducation nationale est souvent dispensée dans une des langues officielles du pays, alors que de nombreuses communautés ne connaissent que leur propre langue. Wycliffe Suisse soutient et travaille aux côtés de plusieurs projets d’alphabétisation en langue maternelle.

Source: Wycliffe UK

Apprendre à lire et à écrire dans sa langue

La réponse se trouve dans un petit mais significatif programme d’alphabétisation qui se déroule actuellement dans la communauté Pokot. En Uganda, le taux d’alphabétisation de la communauté Pokot est un des plus bas du pays. Ne comprenant pas l’anglais et ne connaissant rien à l’exercice de la lecture, les élèves Pokot ont beaucoup de difficulté à s’intégrer à l’école, renforçant ainsi l’isolement de la communauté toute entière. Grâce au lancement du programme d’alphabétisation, fruit d’une collaboration avec le ministère de l’éducation ougandais, les enfants peuvent apprendre à lire dans la langue Pokot durant les trois premières années d’école primaire. Ils disposent ainsi de bases plus solides pour apprendre l’anglais et la lecture. La communauté toute entière est fière de valoriser et d’utiliser sa propre langue. Le programme d’alphabétisation permet aussi d’encourager la lecture de la Bible, qui est disponible en langue Pokot depuis 2009. En effet, les chrétiens de la communauté ne l’utilisent pas beaucoup en raison de leur difficulté à en déchiffrer les textes.

La situation des enfants Pokot n’est pas un cas isolé sur le continent Africain. L’éducation nationale est souvent dispensée dans une des langues officielles du pays, alors que de nombreuses communautés ne connaissent que leur propre langue. Wycliffe Suisse soutient et travaille aux côtés de plusieurs projets d’alphabétisation en langue maternelle. En voici deux exemples:Une éducation de valeur pour les enfants de la communauté baka – Wycliffe

Cet article a d’abord été publié sur : Home – Wycliffe Bible Translators